Savez-vous qui sont ITZY ? Non ? Et bien cet album est la parfaite introduction qu’il vous fallait ! Yeji, Lia, Ryujin, Chaeryeong et Yuna vont vous montrer l’étendue de leur talent.

Deux ans après Ringo, ITZY revient sur la scène japonaise avec Collector, sorti début octobre. C’est déjà leur cinquième projet japonais, mais surtout leur deuxième album studio complet dans la langue. L’album confirme la capacité du groupe à se réinventer tout en gardant son identité : entre énergie pop, maturité vocale et explorations musicales, chaque titre apporte sa propre couleur.
Rock & Roll ouvre l’album avec une énergie contagieuse et communicative. Le titre, un peu trompeur dans son nom, n’a rien de rock au sens classique mais c’est justement ce qui fait tout son charme. ITZY joue avec les attentes pour livrer une chanson pop entraînante et légère, qu’on retient dès la première écoute.Les paroles simples renforcent cette impression de spontanéité : pas besoin d’un message complexe pour que la chanson fonctionne.
Ce n’est pas un titre qui cherche à impressionner, mais plutôt à faire sourire, faire danser et donner de l’énergie positive. En ouverture, c’est un excellent choix : une façon joyeuse d’entrer dans l’univers de Collector.
Le clip reflète parfaitement cette énergie. En deux temps, la première partie est scénarisée : on voit les filles dans de petites scènes pleines de vie, comme si elles racontaient une mini-histoire du quotidien. La deuxième partie met en avant la chorégraphie, dynamique et parfaitement synchronisée, avec des décors colorés et lumineux. On voit les filles heureuses, libres et confiantes, un sentiment de rébellion joyeuse contre la monotonie ou les attentes extérieures. Ce mélange de fun, de couleurs et de mouvements fluides capture parfaitement l’esprit du morceau et du groupe, les fans s’accordent sur la beauté du clip et des membres du groupe.
Puis dès les premières secondes de I.I. Know Me, le ton change: le morceau est plus dynamique, plus affirmé.
Basé sur un beat trap-pop percutant, il évoque la confiance en soi et l’idée de suivre son propre chemin, des thèmes chers au groupe. Le refrain, simple mais direct, capture parfaitement ce message. Les vocalises des filles sont particulièrement réussies ici, elles ajoutent une touche légère et aérienne qui adoucit la rythmique. Ce titre symbolise bien la facette « empowering » d’ITZY : une chanson qu’on écoute quand on veut se motiver, se redresser, ou juste se rappeler qu’on a le droit de briller à sa manière.
C’est une belle montée en intensité après Rock & Roll, qui donne de la cohérence au début de l’album.
Pour que Out of Season vienne casser le rythme avec une ambiance plus calme et émotionnelle. L’instrumental, à la fois délicate et légèrement trap, crée un contraste apaisant. Ici, les voix des membres sont mises en avant avec beaucoup de finesse. Pas de surproduction, pas d’effets inutiles: juste leurs timbres, nets et sincères.
Le morceau se distingue par son atmosphère douce-amère. On ressent comme une mélancolie saisonnière, l’idée d’un changement, d’une émotion qu’on laisse aller. Ce genre de chanson prouve que le groupe n’est pas qu’énergie et performance : il y a une réelle sensibilité derrière leur image.
C’est sans doute l’un des titres les plus sincères du projet, presque comme une bouffée d’air frais entre les morceaux plus dynamiques.
Avec Trigger, ITZY prouve à nouveau leur capacité à expérimenter tout en restant cohérentes.
C’est un des titres les plus dansants, mais aussi les plus élégants de l’album. L’instrumental mélange des influences jazz et pop deep, créant une texture sonore riche, presque théâtrale. Les voix sont plus graves, plus posées, mais toujours empreintes de douceur. Cela donne une sensualité discrète, pas forcée.
Les paroles parlent des difficultés et des blessures émotionnelles, mais aussi de la force de continuer malgré tout. Le message est fort, d’autant plus qu’il est soutenu par une ambiance raffinée, presque dramatique. Cette combinaison de vulnérabilité et de confiance rappelle Piano Man de MAMAMOO, tant par sa sophistication que par son intensité maîtrisée.
C’est un des morceaux les plus matures de l’album, et probablement l’un des plus réussis.
Pour terminer, Wind Ride apporte une note de fraîcheur et d’optimisme bienvenue.
Le morceau évoque la liberté, le courage et la positivité, porté par une production bubble pop qui donne immédiatement envie de sourire. On a presque l’impression d’un retour en été, d’une brise légère après la tension de Trigger. Ce contraste fonctionne à merveille: après des titres plus émotionnels, Wind Ride agit comme une libération.
C’est une chanson qui reste en tête, simple mais sincère, et qui reflète parfaitement la dualité d’ITZY: fortes mais joyeuses, confiantes mais accessibles.
Une très belle conclusion, qui laisse une impression douce et lumineuse.
L’album se conclut sur cette dernière, mais on retrouve tout de même à la fin une version complète de Algorythm et No Biggie, car dans les versions précédentes, Lia était absente en raison de sa pause.
Pour finir, on retrouve également les versions japonaises de GOLD, Imaginary Friend et Girls Will Be Girls.
Un Album parfaitement ficelé
Avec Collector, ITZY signe un projet japonais riche et bien construit, où chaque morceau trouve sa place.
L’album alterne habilement entre titres légers, introspectifs et audacieux, offrant un aperçu complet de leur palette artistique.
Ce n’est pas un album révolutionnaire, mais c’est un disque cohérent et sincère, où l’on sent la maturité croissante du groupe et leur envie de proposer autre chose que des bangers « girl crush ».
Ce Collector est à l’image d’ITZY aujourd’hui: plus affirmées, plus nuancées, et prêtes à continuer d’explorer de nouvelles directions sans jamais perdre leur essence.
On attend avec impatience l’album qui sort le 10 novembre pour en entendre plus !
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Article par Soraya